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LE TEMPS DES VENDANGES

Fin septembre. La saison des vendanges. Dans tous les grands vignobles, les viticulteurs vont se mettre au travail pour ne récolter que le meilleur. Et lorsqu’on parle de meilleur, on ne pense pas vraiment à Andrew Wenger.

Jean-Yves Ahern-USA TODAY Sports

Andrew Wenger est une énigme. Arrivé auréolé du titre de premier choix de repêchage dans la MLS, Andrew a pourtant bien démarré, je me souviens notamment d'un but spectaculaire au Stade Olympique l'an dernier.

Oui mais voilà, quelques mois après, on se demande vraiment si Wenger n'est pas une quiche, tant ce joueur sent l'arnaque.

Bien sur, mardi soir en Ligue des Champions CONCACAF , il a marqué, mais il a aussi raté quarante-douze occasions.

Et vas-y que je vendange au dessus. Et vas-y que je vendange à droite, à gauche. Et vas-y que je tire sur le gardien. Non. Ce n'est pas sérieux.

Son coach à l'université a quand même dit de lui qu'il serait le futur Clint Dempsey! #pouetpouet

Alors le public s'impatiente, bien sur. Le joueur ayant même été pris en grippe lors du match contre Heredia, la plèbe sifflant ses contrôles trop lourds, ses mauvaises décisions, ou ses tirs hasardeux.

Évidemment, coach Marco Schallibaum aurait pu le remplacer...mais non! Parce qu'on n'a pas de banc.

Pas de banc + attaquant bizarre = vendanges

Et tout d'un coup, badaboum, Andrew a marqué! Alors, coach Schallibaum a fait rentrer Marco Di Vaio à sa place. Logique.

Et comme Andrew surfe sur le fait qu'il peut jouer à tous les postes, il est passé ailier droit à la place de Sanna Nyassi.

Et puis, après la rentrée de Justin Mapp, il est passé ailier gauche.

Et puis, il a fini comme milieu de terrain aux côtés de Collen Warner. Warner-Wenger, la doublette des "W". Bouche-trou vous avez dit?

Bizarrement pourtant, tout n'a pas été sombre. Il a tenté, et tenté encore, parfois même avec un certain style. Mais pour le nombre de gestes réussis, combien de ratés?

Le plus flagrant dans tout ça, c'était les regards qu'Andrew j'étais à son entraîneur à chaque échec comme un petit garçon effrayé à l'idée de se faire gronder par son papa. Il avait peur et ne jouait pas rassuré.

Daniele Paponi, par contre, personne n'en a parlé. Il joue régulièrement, et n'a donc pas d'excuses.

Il a été mauvais, comme souvent. C'est mon #tropdepoutine du match.

ET L'ARBITRE DANS TOUT ÇA?

Je ne pouvais pas passer à côté de l'arbitrage. Je dois avouer être toujours un peu réticent à le critiquer de peur de faire du chauvinisme, de me sentir perpétuellement (et pas toujours objectivement) victime. Mais là! Vous voyez le Cirque Barnum? C'était pareil!

Le Referee Magic Circus était en ville avec ses penaltys non sifflés, ses fautes imaginées et ses cartons habillement distribués aux mauvaises personnes.

Probablement que nous ne nous serions pas qualifiés avec un arbitrage favorable, mais il aurait été quand même préférable d'avoir un arbitre compétent sur le terrain. En espérant que la CONCACAF en prendra bien note.

Maintenant, la table est mise pour la seule MLS Cup.

Ainsi, peut-être qu'à la fin des vendanges, nous n'aurons récolté que le meilleur.

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