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Depuis mon canapé: Les 7 Commandements d'Antoine version LDC

Moïse avait 10 commandements et l’Impact de Montréal en aura 7 ce soir, lorsqu'il affrontera les San Jose Earthquakes au Stade Saputo.

USA TODAY Sports

Comme je me sens l'âme d'un coach de canapé de grande qualité, voici les 7 points que je livrerais à mes joueurs dans ma causerie d'avant-match...depuis mon canapé !

1. Ne pas faire jouer Dennis Iapichino. SURTOUT ne pas faire jouer Dennis Iapichino* ;

2. Expliquer à Captain Davy Arnaud que le physique et la combativité c'est bien mais que la technique aussi, c'est pas mal ;

3. Oublier le temps d'un match la nouvelle tactique en 4-3-3 et revenir aux fondamentaux qui ont fait leur preuve: le bon 4-4-2 des foyers en fait partie. Si cette option est adoptée et qu'elle fonctionne à nouveau, il sera alors bon de savoir quelle suite donner à la question des changements tactiques ;

4. Permettre aux cadres de souffler un peu. Notre équipe est vieillissante, les acquisitions intelligentes de Bernardello et de Lopez le prouvent.

Dans le cas de l'absence inévitable de Iapichino, Marco Schallibaum pourrait intégrer Karl W. Ouimette (et ainsi permettre à Jeb Brovsky et Hassoun Camara de reprendre leur couloir) ou Maxime Tissot au poste de latéral gauche.

Marco Di Vaio qui ne s'habitue décidemment pas à jouer seul en pointe et qui aurait lui aussi besoin de repos pourrait céder sa place à un duo Andrew Wenger- Daniele Paponi.

Bernier devrait lui aussi aller se reposer au profit d'un Warner, ou pourquoi pas d'un Wandrille Lefèvre ou d'un Paolo DelPiccolo dans un milieu à plat (soyons jeunes, soyons fous!) ;

5. Ne laisser aucune chance à Evan Bush tant les arrêts de Perkins sont précieux. C'est chien, je l'aime bien, mais ce sont les dures lois du sport ;

6. Il faudra être efficace en attaque et vigilant en défense. C'est bateau, j'en conviens.
Mais en face, Wondolowski ne fait généralement pas de cadeau, une occasion est rapidement sanctionnée par un but dans son cas ;

7. Ne pas se laisser impressionner par l'enjeu. D'ailleurs, en Amérique du Nord, quand on parle de Ligue des Champions on ne parle pas d'enjeu mais de prestige. Il n'y a rien à gagner dans cette compétition à part du prestige et du respect.

D'éventuelles contre-performances ne devront donc en aucun cas bouleverser la confiance (quoi que récemment déficiente) de l'équipe. Si j'étais coach dans Football Manager, je dirais : " Faites-vous plaisir ! " ;

Et vous, dans vos canapés, qu'en pensez-vous ?

* Les dernières rumeurs veulent que notre ami Dennis quitte le club. Est-ce parce qu'il n'y a jamais fait un seul bon match ?