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Une équipe NASL à Québec?

C'est claire que la ligue aimerait une autre équipe au Canada, alors, pourquoi pas la ville de Québec?

Marc DesRosiers-USA TODAY Sports

La NASL (North American Soccer League) est une ligue intéressante. Elle fut la première division en Amérique du Nord dans les années 1970 - 1980 et a présenté avec succès le sport en Amérique du Nord avec des stars comme Pelé qui a mis en vedette le jeu mondial. Elle a également subi un échec financier catastrophique, ce qui a entrainé une faillite.

Elle a été réincarné et, depuis 2009, fonctionne comme une deuxième division de soccer en Amérique du Nord qui vise à faire ce que l'ancienne version ne pouvait pas; être rentable tout en fournissant un soccer divertissant. Jusqu'à présent, avec 11 équipes en lice dans la NASL, elle a été un succès. Dans notre région, Ottawa exploite une équipe: le Fury d' Ottawa. De l'autre côté du pays, Edmonton (équipe rivale de Montréal dans le championnat canadien Amway) ajoute à la concurrence aussi.



La NASL est en croissance, et la croissance est signe d'opportunité. Récemment, il a été annoncé que Hartford, Connecticut serait le domicile d'une nouvelle équipe de la NASL. D'autres villes à travers les États-Unis devraient se voir attribuer des franchises dans un proche avenir. Les rumeurs mentionnent que la NASL sera étendue à 16 villes dans un avenir proche.


Ce sont d'excellentes nouvelles pour le développement du soccer en Amérique du Nord, mais à moins que vous viviez à Ottawa, il n'y a en ce moment aucune équipe de deuxième division dans la province de Québec. Il s'agit d'une occasion extraordinaire pour une ville avec une seule franchise sportive professionnelle (les Remparts de Québec) de saisir ce moment et créer une équipe de la NASL.

Québec était supposé avoir une équipe dans la PLSQ cette année, mais s'est retiré à la dernière minute - même si Ottawa et l'ile ouest de Montréal ont ajoutées des équipes. En outre, avec un maire en faveur du soccer à Québec et une équipe féminine déjà couronnée de succès, il semble n'y avoir aucune raison de ne pas entrer dans la PLSQ. Est-ce parce que la ville a des plans plus importants? Cela pourrait être un jour une réalité si toutes les conditions pour une équipe de soccer professionnelle font preuve de succès dans cette ville.

Un club de soccer dans la NASL ne nécessite pas un grand stade. L' Impact de Montréal a fait ses débuts au Complexe Claude-Robillard à Montréal-Nord, en attirant seulement 5000 personnes par match. Les autres équipes canadiennes dans la NASL ne réalisent pas de forte fréquentation pour leurs matchs de soccer: Ottawa attire environ 3200 personnes par match, et Edmonton en attire 1700. Si une équipe de la NASL pouvait parvenir à un accord avec le Séminaire Saint-François ou le stade de l'Université Laval, nous aurions un stade au centre de la ville. De plus, il serait facilement accessible en transport en commun et pourrait accueillir 3000 personnes.

Deuxièmement, il n'y a aucune concurrence avec les franchises sportives existantes. Ottawa et Edmonton ont des équipes dans la LCF (Ligue canadienne de football) et la LNH (Ligue nationale de hockey) qui sont en concurrence pendant la saison de la NASL. Aucune concurrence de la sorte n'existe à Québec, et une équipe de la NASL pourrait être un point focal pour les amateurs de sports locaux.

En outre, l'économie du Québec est prêt pour l'investissement du secteur privé dans les franchises sportives qui ferait grandir la marque de la ville. Les grandes entreprises comme La Capitale assurances, Industrielle Alliance, SAIL et la Maison Simons sont toujours à la recherche de nouveaux débouchés publicitaires au Québec, et pourraient former l'épine dorsale de tout nouvel investissement du secteur privé dans l'équipe. De plus, avec d'importants bureaux d'Ubisoft, Oracle et Roche ltée, il y a une jeune main-d'œuvre qui pourrait être attiré par le soccer professionnel.

Enfin, il y a un soutien auprès du public pour le soccer. La Société Saint-Jean Baptiste donne de l'argent à une équipe de soccer. Malheureusement, ceci est fait pour des raisons politiques - mais l'intention est présente. Si elle pouvait être traduite en soutien à une franchise de la NASL, tout le monde en profiterait.

Sérieusement, l'économie du Québec est prêt, le public est prêt, la ligue est prête. C'est le temps d'établir une équipe de soccer à Québec, et j'espère que les gens seront à l'écoute.