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Impact vs America : Une marche avant le paradis

Quel exploit! L'Impact à réussis l'inimaginable, sortir du Stade Azteca avec une situation favorable pour le match retour. Un but de Piatti, une défense solide ont forcé l'America à puiser dans leurs ressources pour finalement égaliser à la 89e minute.

Romaro, avant d'être tacler par l'homme invisible.
Romaro, avant d'être tacler par l'homme invisible.
Troy Taormina-USA TODAY Sports

Evan Bush (7 et 1/10): Plus l'Impact joue de grands matchs, plus Evan Bush devient clutch. Excellent match du portier montréalais, même si pas assez précis dans les dégagements. Gros point noir, son carton jaune totalement inutile(encore) sauf que cette fois, il sera privé de la finale.

Donny Toia (7.5/10): Un pitbull. Tellement solide en un contre un, ne lâche jamais, Quintero, pourtant si bon, n'a pas connu un bon match et Donny Toia n'est pas étranger à cela. Par contre, attention au placement souvent approximatif.

Laurent Ciman (8.5/10): Une perle ramener de Belgique, Ciman en plus d'être solide c'est comporté comme un vrai leader. Encourager, corriger, tacler, pour finalement quitter le match en béquilles. Allumons un cierge pour qu'il soit présent mercredi.

Bakary Soumare (7/10): Ciman est resté plus calme ce match-ci, moins de jaillissement donc Baky avait moins de trous à boucher. Toujours aussi solide, un placement juste, et un tacle rageur qui va de pair avec son air déçu après avoir fait 1-1 au Azteca...

Hassoun Camara (6.5/10): Contrairement à Cabrera, il a cette lecture de jeu qui lui permet de se projeter et créer le surnombre au bon moment. Moins offensif que d'habitude, sur consignes, il était très solide avant sa blessure, en espérant qu'elle ne soit pas trop grave.

Callum Mallace (6.5/10): Rebondit après son match raté contre Alajuelense. Voilà le Mallace qu'on connait, ses transversales sont des bijoux, son placement s'améliore et devra être légèrement plus agressif.

Nigel Reo-Coker(c)(5.5/10): Certes, il sort trop tard, encore. C'est vrai, il rate trop de passes. Mais durant près d'une heure de jeu, le milieu americanista n'a pas existé, ou presque. Bon placement, physique imposant, en fait, c'est un doorman.

Dilly Duka (7/10): Speedy Gonzalez était en bleu ce soir, son travail défensif est monstrueux, tellement important et il arrive toujours à monter le bloc balle au pied ou avec des passes précises. Précieux.

Ignacio Piatti (7/10): Ignacio, maitre du temps. Lorsqu'il a le ballon, le temps ralentit avant de l'accéléré brusquement. Un lob somptueux suite à un slalom qui lui aurait fait ériger une statue devant le Stade Olympique.

Andrés Romero (5.5/10): Match tout en intensité pour l'Argentin mais peut faire (beaucoup) mieux. Provoque la faute du but égalisateur avec un tacle inutile, en plus de s'être fait découper par l'homme invisible, pas son match.

Dominic Oduro (6.5/10): L'attaquant a joué comme un ailier, et c'est ce qu'il devait faire. Écartais souvent, permettait à Piatti de se projeter dans l'axe, comme sur le but ou même Duka se trouvait dans l'axe. Des mouvements intéressants.

Entrés en cours de jeu:

Eric Miller (6/10): Entré à la 66e pour Camara, blessé. L'Américain discutait son premier match, en finale et à l'Azteca s'il vous plait. Une entrée un peu difficile, mais dans les circonstances, il a monté la garde.

Maxim Tissot (6/10): Entré à la 71e pour Duka. Tissot est important de par son activité et son travail défensif, mais un peu nerveux quant à la relance. Beaucoup de ballons balancer devant, un peu n'importe comment.

Patrice Bernier (6.5/10): Entré à la 75e pour NRC. Jouer une finale de la Ligue des Champions à l'Azteca, avec l'Impact, son club de coeur et brassard au bras. Quelle carrière, en espérant qu'il n'arrête pas, car il en a encore dans les pieds et surtout dans la tête. Intelligent et calme, parfait pour ce genre de match.