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Mardi 4 mars. 18h30. Joey Saputo s'avance sur la scène de l'Olympia. Devant lui, un parterre de partisans, d'associés et de journalistes. La formation 2014 de son équipe s'offre en rang serré aux yeux de tous. Il en semble fier, sur de la réussite d'une équipe bâtie sur la continuité.
Depuis quelques jours déjà, les déclarations des joueurs, du staff et de la direction ronronnaient de positivisme. Les "Nous allons faire une grande saison" côtoyaient dans la joie les "Nous avons tous les outils pour réussir".
Nelson Rivas était (encore) blessé, Adrian Lopez verrait sa rééducation rallongée, Patrice Bernier ne serait pas prêt pour la reprise et Marco Di Vaio était suspendu. Mais, le soleil était là, les sourires nombreux et chacun vantait les mérites de ce coach expérimenté et de son petit supplément douceur de vivre qui tranche tant avec les effusions de passion de son prédécesseur helvète.
Samedi 8 mars. 23h. Jorge Luna, l'arbitre de l'affrontement entre Dallas et Montréal vient de siffler la fin du match. L'Impact vient de perdre sa première joute de la saison. La performance, même si elle fut loin d'être catastrophique, a surtout révélée, une fois de plus, la principale carence de l'effectif. La même qui a coûté si chère à l'équipe dès le milieu de la saison dernière: la défense.
Elle est lente, poreuse et elle coûte beaucoup de points. Autant Hassoun Camara nous a habitué à faire le boulot depuis plusieurs saisons, autant Ferrari n'est plus que l'ombre du footballeur qu'il était. Jumelez son manque cruel de talent à la méforme de Brovky et à l'inexpérience de Miller et vous aurez les ingrédients de la défaite.
Je le répète, fondamentalement, ce résultat n'a rien d'inquiétant pour le moment.
Les Montréalais ont réalisé une entame de match tonitruante, ils ont su marquer, Andrew Wenger a même réussi à débloquer son compteur afin de partir, nous l'espérons, sur de meilleures bases. Mais face aux coups de butoirs de leur adversaire du soir et de l'inépuisable Castillo, les arrières de l'Impact ont pris l'eau.
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Les rumeurs de couloirs parlent depuis quelques temps de l'arrivée d'un gros joueur, possiblement un joueur désigné, possiblement un numéro 10.
Il est alors opportun de se demander si Joey Saputo n'aurait pas besoin de lunettes, ou tout du moins, s'il est bien conseillé par sa garde rapprochée.
Nick DeSantis (puisque c'est bien de lui qu'il s'agit), qui a déjà prouvé ses limites par le passé, devrait cette fois-ci ouvrir les yeux afin de voir ce que tout le monde voit depuis des mois. Les correctifs doivent être apportés à l'arrière et non pas au coeur de la construction du jeu comme la direction le laisse penser.
Le recrutement de Hearth Pearce est déjà un bon pas en ce sens, surtout qu'il apporte une solution sur le côté gauche, position qui devait être renforcée. Mais ce n'est pas suffisant. Pas plus que l'utilisation de Miller dans le couloir droit.
Face aux blessures chroniques de Rivas et à l'énigme Lopez, il est urgent de recruter en défense centrale pour épauler Camara, car Ferrari n'a plus de bolide que le nom.
Il faut agir vite sinon ce n'est pas qu'un match que nous perdrons mais toute la saison.
En ce sens, je propose la mise sur pied de la fondation "Des lunettes pour Joey".
Vous pouvez envoyer verres et/ou montures à l'adresse suivante:
Fondation "Des lunettes pour Joey"
Stade Saputo
4750 Rue Sherbrooke Est
Montréal, QC H1V 3S8