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Une rencontre attendue et coûteuse:
La neige a neigé et les choses n'ont pas changées. La dernière victoire de l'Impact de Montréal en saison régulière remonte à il y a plus de 19 mois soit le 8 septembre 2013. Il est à noter que dans toute son histoire en MLS, le onze montréalais n'a remporté que 7 fois la victoire à l'extérieur, toutes compétitions confondues.
Revenons un peu sur le match contre D.C United. Malheureusement, le terrain qui a vraisemblablement subi plusieurs guerres avant la rencontre a emporté un des meilleurs soldats depuis le début de la saison. Malgré le fait que personne ne s'entendait sur la nature de sa blessure, on devrait être en mesure de le revoir d'ici 4 mois. Ce qui signifie qu'il manquera environ 22 rencontres incluant les matchs de ligue des champions. Cela s'avère une lourde perte pour l'Impact de Montréal.
Un manque flagrant de qualité:
Que dire des autres acteurs sur le terrain qui m'ont fait vivre beaucoup d'émotions, mais essentiellement de la colère pour le manque de réalisme. Ce n'est pas compliqué, c'est Donny Toia le latéral gauche qui a eu la meilleure chance de marquer avec une superbe frappe de loin. C'est à se demander si Frank Klopas a montré à ses joueurs comment attaquer. L'Impact ne fait que subir en ce début de saison en n'ayant complété aucun match jusqu'ici avec au moins 47% de possession et n'ayant franchi qu'une fois le cap des 40 %.
La raison est fort simple ; le manque de qualité des passes qui est assez mauvais avec un taux de 55 % dans le dernier tiers au courant des derniers matchs. Au total, en 3 matchs, le Bleu-Blanc-Noir a une moyenne de 73% de taux de passes complétées. Ceci est atroce, car un club devrait toujours être au dessus de 80%.
Que dire du réalisme dans le dernier tiers. Certains matchs, on a atteint le bas fond des 50 % de taux de réussite. Non ce n'est pas une blague. Imaginez avec les pertes de balles, combien de ballons sont rendus à l'adversaire.
Certains vont dire que la saison est jeune et que la cohésion n'est pas là. Certes, je suis en accord avec vous, mais les idées sont présentes; on manque seulement de qualité.
Des joueurs décevants:
Deux individus sont très décevants en ce début de saison. Dans un premier temps, Ignacio Piatti qui tarde à faire sa place en début de saison. C'est en quelque sorte excusable, car il ne joue pas à sa position et revient d'une chirurgie aux genoux relativement importante.
Mais l'autre qui me fait faire des montées de lait plus souvent qu'autrement et cela commence grandement à me faire penser au cas Collen Warner l'an dernier est Nigel Reo-Coker. Le gars est un chic type oui et dirige bien le bloc de l'équipe, mais il ne peut pas faire un passe pour sa vie. C ‘est comme si il avait que des pouces partout.
Bien que certains trouvent fatiguants ceux qui réclament l'entrée en jeu de Patrice Bernier, je crois que c'est une excellente idée de lui donner sa chance. Patrice excelle là où Nigel a un plus de difficulté. l'international canadien est clairement meilleur en rétention de ballon et affiche une meilleur qualité de passe. Entendez-moi bien, l'ex vétéran de la première ligue anglaise n'est pas un mauvais joueur, mais son taux de réussite au niveau des passes a atteint 68%, 73% et 76%, alors qu'il est un des joueurs qui touche le plus au ballon. Le résultat de tout cela est que le onze montréalais perd souvent la possession de l'objet et il est impossible de gagner sans celui-ci.
Bref, il n'y a rien que le capitaine, ou du moins celui dans le cœur des partisans, ne peut pas apporter que Nigel Reo-Coker apporte et à mon avis, Patrice peut même faire d'avantage.
Finalement quoi faire avec Evan Bush ? Oui, il a fait une bourde, mais il faut se rappeler qu'il a sauvé la mise il y a moins d'une semaine. Soyons patient comme nous l'avons été avec d'autres. Si ça persiste et je vous garantie que non, heureusement ont a un autre gardien de qualité pour prendre la relève.