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On peut déjà tirer un premier bilan (positif) de ce début de saison, à commencer par trois joueurs sans qui cette équipe ne serait pas à la place qu'elle occupe.
Hassoun Camara
Voilà un joueur sous-côté. Voilà un joueur combatif, technique et déterminant comme on aimerait en voir plus souvent.
Notre n°6 est polyvalent: défenseur central, latéral ou milieu de terrain (position qu'il n'a pas occupé depuis longtemps), il exerce son rôle avec le moins de déchet possible. Son enthousiasme l'entraîne pourtant quelques fois sur des terrains glissants et lui font perdre sa concentration, à l'image du carton jaune un peu stupide qu'il a reçu en fin de match samedi contre les Red Bulls.
De manière générale, cependant, son travail est toujours bien effectué. Pour exemple, son repositionnement efficace en défense centrale après la blessure de Nesta contre Toronto. Ou encore, son but sur un bicyclette spectaculaire marqué contre Portland.
Voilà où réside aussi sa force. C'est de pouvoir s'appuyer sur ses adversaires pour mener ses offensives. Car, avec son physique à la Patrick Vieira, Camara joue parfois comme un milieu. Mais il est latéral, et ce poste lui permet de repiquer vers le centre en phase offensive et donc d'apporter des solutions rapides vers l'avant en plus de sécuriser l'arrière.
En dehors du terrain, Hassoun vient même de demander sa citoyenneté canadienne et prévoit rester à Montréal.
Bref, aucune ombre au tableau et à 75 000$ par saison, autant dire qu'Hassoun est l'aubaine du siècle.
Patrice Bernier
C'est ce qu'on appelle une rampe de lancement!
La quasi-totalité des actions démarrent avec lui. Qu'il soit positionné bas ou haut sur le terrain, son implication est cruciale. Sa technique et la qualité de ses passes sont, tout simplement, un atout rarissime en MLS.
Et dire que ce joueur à 33 ans.
Et dire que ce joueur s'est perdu dans les limbes du championnat danois. C'est à SE demander comment un jouer de sa trempe à pu passer au travers des mailles des recruteurs européens.
À le regarder jouer, tout semble plus simple. Il est partout, il fait tout, et on a l'impression qu'il ne court presque jamais.
Tout simplement incontournable et indispensable.
Troy Perkins
Nous avions démarré la saison dernière avec Donovan Ricketts, nous l'avons fini avec Troy Perkins. Et nous n'avons pas perdu au change.
Là où Ricketts pouvait effrayer par ses décisions hasardeuses, Perkins a répondu avec sérénité et avec des réflexes hors-normes.
Le gardien, dont on peut affirmer qu'il est l'un des meilleurs de la ligue, rassure la défense et a déjà aidé à rapporter des points précieux. Même s'il est certain que toute la brigade défensive est impliquée dans les succès de l'équipe, Perkins la dirige avec réussite. Et au vue de sa forme, il est clair que sa contribution se fera encore sentir dans les prochains matchs importants.
Lors du départ de Ricketts, je regrettais que l'on ne fasse pas plus confiance à Evan Bush. Aujourd'hui, je sais que je me suis trompé.
Pourvu que ça dure...