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Ce samedi, le plus grand joueur ayant porté l’uniforme de l'Impact a foulé pour une dernière fois le gazon du Stade Saputo. Pour les puristes comme moi, nous n'avions pas besoin des hot-dogs à un dollar ou des tuques gratuites pour nous rendre au stade, car nous savions que même si nous allions geler et probablement se prendre une grippe d'homme, en raison de la pluie, rien n'allait nous empêcher de manquer un rendez-vous comme celui-ci.
Nous étions un peu plus de 15 000 personnes à y être malgré les demandes répétées du capitaine et du joueur désigné italien de remplir le stade pour clore une partie de l'histoire de l'Impact. À qui la faute?
Il est certain que la température a peut-être joué un rôle dans l'assistance, mais qu'est-ce qui explique le si peu d'attention dirigée pour le dernier match de Marco Di Vaio, un emblème pour le sport tel les Guy Lafleur, Patrick Roy ou plus récemment les PK Subban de ce monde qui font déplacer les foules et qui attirent l'attention de la province à eux seuls.
Bien sûr, ce sont encore les quelques mêmes acteurs, trop peu nombreux, qui poussent dans la bonne direction pour que la culture foot grandisse ici au Québec.
Peut-on, nous fans de foot être déçu de l'attention accordée au Bleu Blanc Noir? Oui. Nous n'avons qu'à penser au journal le plus lu au Québec qui nous a offert 9 premières pages où l'on peut voir une image ou un commentaire sur les Canadiens concernant leurs 12 dernières parutions, et cela malgré les tristes évènements de la semaine dernière.
Nous n'avons eu droit qu'à 5 maigres pages de contenu de qualité, il faut le dire, alors qu'il s'était écrit 12 pages sur les Canadiens au cours de la dernière fin de semaine.
Must Reads
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Que dire de la couverture des matchs où l'on doit s'abonner à la deuxième chaîne d'une chaîne spécialisée pour visionner un match de l'Impact. Il ne faut pas s’étonner que les cotes d’écoute des matchs de l’Impact représentent à peine 1\6 de celui du Canadien de Montréal. Après on se demande pourquoi la culture foot n'est pas très grande à Montréal.
Comme le dit Richard Legendre :
Il existe trois clubs professionnels à Montréal, mais parfois nous avons l’impression que ce n’est pas le cas en regardant la couverture médiatique.
Ce n'est pas faute d'avoir essayé de charmer les amateurs. Ils ont sans aucun doute la meilleure équipe de promotions qui réalisent de magiques chefs-d’œuvre visuels en plus de placarder des stations de métro et des affiches publicitaires.
Je crois également que temps et aussi longtemps qu'il y aura partage des transmissions des matchs et que l'argent en publicité ne sera pas là, l'Impact ne sera jamais traité avec justesse et respect. Souhaitons que les trois VP engagés cette saison et le club de USL Pro permettent à l'Impact de prendre plus de place dans l'univers médiatique sportive montréalaise.
En attendant, suivez ce qu'il se fait sur les médias non traditionnels, car ils font une job extraordinaire qu'aucun média traditionnel n’est capable d'égaler.