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Avez-vous entendu parler de ça ? Il paraît que le Barça était de passage en ville le week-end dernier. Si, si, je vous jure !
Je n'étais pas au courant, comme la plupart d'entre vous je suppose, pourtant la magie était bien au rendez-vous au Stade Saputo.
Le Dynamo de Houston était en visite dans la Belle Province, bien convaincu de pouvoir rattraper l'Impact au classement. Après tout, à ce moment-là, l'équipe traversait depuis quelques semaines une période de turbulences et restait sur un échec en Ligue des Champions. Ce que Houston avait peut-être oublié, c'est que pour le match au Guatemala les cadres avaient été laissés au repos. Et c'est peut-être ce qui aura fait la différence samedi soir. Un beau samedi soir d'été où Houston s'est fait botter les fesses.
Par où commencer ? Le stade était lumineux, la température parfaite, les partisans bruyants. Les joueurs sont sortis du tunnel comme à l'habitude, ont respecté les hymnes nationaux et se sont échauffés quelques instants sur la ligne de touche comme à chaque match. Et puis...et puis, l'arbitre a sifflé le début de match.
C'est alors que le Dynamo a connu ce que peu de monde connaît : une faille spatio-temporelle. Ils ont disparu. À moins qu'ils furent tout simplement dépassés par le talent et la qualité de leurs adversaires.
Car c'est ce qui était au rendez-vous au Stade Saputo: le talent pur (accompagné de ses deux amis, le spectacle et l'envie). Personne ne s'attendait à ce qui s'est passé samedi soir. Presqu'aucune erreur, comme si, ce soir-là, tout fonctionnait. Les deux équipes auraient pu jouer 3h de plus si cela avait été nécessaire et rien n'aurait changé tant cet Impact était au dessus du lot.
Entre les feintes abracadabrantesques de Justin Mapp, les passes millimétrées de Felipe Martins et Patrice Bernier, les récupérations de Hernan Bernardello et l'incroyable sens du but de Marco Di Vaio, rien ni personne ne pouvait vaincre cette équipe-là.
À propos de MDV, j'ai fait mon mea culpa la semaine dernière au sujet de sa production. Je n'aimais pas ce que je voyais et je l'ai expliqué. Marco n'était pas à la hauteur de son statut de DP, de guide dont avait besoin l'équipe. Mais je dois avouer qu'il m'a encore fait jubiler, une semaine après son doublé contre Washington.
Oui, à 37 ans, cet homme a encore de la magie au bout des pieds. Évidemment tout n'a pas été parfait, il a continué à multiplier les hors-jeux. Chez ses partenaires aussi, tout ne fut pas toujours rassurant. Alessandro Nesta n'y arrive tout simplement plus, et Andres Romero a fait du Romero, c'est à dire...pas grand chose !
Mais l'essentiel n'était pas là. Il fallait voir les supporters, le sourire aux lèvres, heureux d'être ensemble, témoins d'un match hors du commun. Un de ces matchs qui montre aux autres équipes qu'à Montréal, on sait aussi jouer comme au Barça.