En cette semaine du 16 avril 2017, après un match gagné à l’arraché dans les arrêts de jeu grâce à un but d’un jeune de l’académie, Anthony Jackson-Hamel, la pression sur l’équipe vient de s’apaiser. En effet, après 5 matchs sans victoire depuis le début de saison, l’Impact a enfin gagné un match et pas contre n’importe qui, le Atlanta United de Tata Martino et ses Sud-Américains aux mille talents. Cependant, il ne faut pas se réjouir trop vite, car l’impact est toujours avant-dernier de l’est. Est-ce que le début de saison est réellement décevant pour l’organisation et les partisans?
Tout d’abord, si nous comparons le bilan aux saisons précédentes depuis son entrée en MLS, est-ce que l’impact est décevante,en prenant compte de la situation du début de saison que nous connaissons tous, un stade sous la neige et le fameux synthétique du stade olympique comme terrain. Pour analyser tout ça, je vais comparer les 6 premiers matchs de chaque début de saison depuis son entrée en MLS. Lors de sa première saison dans la ligue majeure, l’Impact affichait un bilan de 1 victoire, 2 nuls et 3 défaites pour un total de 5 points. En 2013, elle affichait un bilan de 4 victoires, 1 nul et 1 défaites pour un total de 13 points. En 2014, elle affichait un bilan d’aucune victoire, 3 nuls et 4 défaites pour un total de 3 points. En 2015, elle affichait un bilan de 1 victoire, 2 nuls et 3 défaites pour un total de 5 points. En 2016, elle affichait un bilan de 4 victoires, 1 nul et 1 défaite pour un total de 13 points. Finalement, en 2017, elle affiche un total de 1 victoire, 3 nuls et 2 défaites pour un total de 6 points. En analysant cette statistique, on voit que l’Impact affiche le 4eme sur 6 bilans de saison depuis son début et est très loin des saisons 2013 et 2016. En se basant sur le fait qu’un club veut sans cesse s’améliorer et en prenant compte de l’inexpérience des débuts en MLS, il est impossible de se satisfaire de ce faible bilan qui est réduit de moitié si on le compare à celui de la saison précédente.
Ensuite, tentons d’expliquer un tel début de saison, qui selon moi, n’est pas tant surprenant. Les points à améliorer l’année passée étaient principalement à propos de la profondeur du banc, si l'on se fie au match de finale de conférence contre Toronto, et le milieu généralement vieillissant. L’organisation est allée chercher un jeune milieu argentin de 24 ans afin d’essayer de rétablir ceci et a préparé l’arrivée en mai de Blerim Dzemaili, un international suisse évoluant en Serie A avec Bologne. Pour ce qui est de la profondeur, ils ont fait un ménage nécessaire sans remplacer réellement les départs. En effet, il y a eu un total de 6 départs du groupe habituellement sélectionner (Didier Drogba, Donny Toia, Lucas Ontivero, Harry Shipp, Johan Venegas et Kyle Bekker) pour seulement 4 arrivés sans compter le Superdraft (Daniel Lovitz, Chris Duvall, Adrian Arregui et bientôt Blerim Dzemaili).Il est facile de constater qu’il y a un déséquilibre, pour combler le reste du banc Mauro Biello donne la chance aux jeunes du club. Selon
Par: Antony de Varennes