Hernan Bernardello c'est comme de la poésie : seuls les esthètes comprennent vraiment mais tout le monde trouve ça beau. Avec Hernan, on voit de la passe en alexandrin, et ses adversaires comptent les pieds. Avec lui, tout est plus simple, plus aisé. Captain Davy ne me dira pas le contraire!
Il y a quelques semaines, je reprochais à Nick De Santis et son staff leur amateurisme, leur volonté de recruter selon leurs envies plutôt que pour le bien de l'équipe. Et là, BAM! Hernan débarque.
Auréolé d'une seule sélection en équipe d'Argentine, ce gars là avait quand même joué contre Messi et Ronaldo. Mais ce gars-là sentait encore la fumisterie comme les Romero, Pisanu et autre Paponi. Et puis non, finalement.
Première sortie et c'est lui qui illumine le match de Ligue des Champions contre San José, de part sa combativité, ses coups de pied arrêtés et ses relances millimétrés. BAM!
Bis repetita trois jours plus tard, et ce malgré la défaite. Hernan a tenté, orchestré un très beau jeu avec Captain Davy et Bernier, et est sorti sans démérité. Double BAM!
Oui, Hernan est en train de devenir indispensable. Oui, son association avec Bernier va finir par payer, leur talent technique finissant par faire la différence. Oui, Hernan est jeune, et quand on sait que les joueurs atteignent leur plein potentiel entre 28 et 32 ans, on se dit qu'on a encore beaucoup à voir.
Hernan va être ce qu'il nous manque depuis 2 saisons.
Hernan va être celui qui va nous débarrasser des vieilles tactiques physiques américaines toutes en bois.
Suis-je précoce dans mon jugement ? Absolument !
Hernan tu seras mon héros,
Hernan, mi amor !